Little good child never climbed any trees Never broke her knees Never hurt herself
Wednesday, 30 November 2011
Qu'est-ce qui se passe avec tout ce qui passe ?
Qu’est-ce qui se passe aux photos ? Aux rondeaux qu’on a écrits pour toi ?
Aux chansons que t’as crevées en moi ?
Qu’est-ce que se passe avec tous les grimaces, avec tous les désires pas encore achevés ?
A tous les espoirs mutilés ? Est-ce qu’il faut oublier ou ignorer tous les images qu’on a jamais vues ensemble ? Tous les bons vins qu’on a bus ensemble ? Dès la première goutte.
Oublier, ça coûte.
Qu’est-ce qui se passe à tout ce qu’on a touché ensemble ?
Est-ce qu’il faut effacer toutes les photos qu’on a faites ensemble ? Mais ça ne suffira pas. Toutes les photos que t’as prises de moi, toutes les photos que j’ai prises de toi, toutes les photos qu’on a prises dans des endroits où on s’est promené ensemble. Mais ça ne suffira pas. Toutes les photos que j’ai prises sans toi, mais en pensant à toi. Mais ça ne suffira pas. Toutes les photos prises avant toi, avant de savoir que tu existais. Même ça ne suffira pas. TOUTES LES PHOTOS !
Découper toutes les photos de ma vie, fermer toutes les rues, taire toutes les chansons, oublier tous les mots, brûler les vêtements, démonter les cadeaux, cracher aux gens qui te connaissent, rien dire, rien faire, rien sentir.
Et tout ce que j’écris, n’est pas pour toi. Je ne veux plus que tu lises mes mots. J’espère qu’ELLE ne lira jamais mes mots. J’espère qu’ELLE ne saura jamais de mon existence.
Mais, maintenant, il faut que je fasse mes bagages et je regarde tous ces objets autour desquels j’ai bâti mon monde et je dois t’en arracher et je ne sais pas comment.
Ton être a tout envahi, tout sent à toi et tout semble, soudainement, étranger et malin. Il faut tout laver, tout cautériser. Il me faut des boîtes, des sacs en plastique et de la patience.
Un de ces jours, je partirai.
Horribly selective love
De la Sketchbook Project 2011 |
Because love, or whatever you choose to call the bloody thing, is horribly selective. It will constantly refuse to choose rationally, to consider odds, to take precautions. It will usually throw you all in, naked, helpless, defenseless, at the mercy of whoever you encounter. And you stand there like an idiot, like you and I both did, not really understanding why the hell they won`t love you back, since you love them and that is all that should matter.
People are horribly complicated. I am tired and sick and sick and tired of having to say I am ok. Everyone keeps asking me the same thing, all over again: ARE YOU OK?
Hell no ! I am not OK. I probably feel like crap. Is that what they want to hear? I am not OK. Will it kill me? No. Will it hurt for a long time? Probably. Will I get over it? In time. Given enough time, we allow ourselves to forget the most horrible things, if only for a few days at a time. That is how we get over. There is no actual healing. Every word you ever said still hurts. It`s like everything you ever touched hurts. It makes me sick just to think of it. Physically sick, it makes me throw up, it makes me scratch my skin off. you itch, you burn. I want to bleed you out of me.
But that is not what friends want to hear when they ask me if I am Ok. That scares people. Write it down and it`s literature, it`s not scary anymore. It makes people feel better if they read about it rather than see it happening.
So the next time someone asks me if I am ok, I will probably say that I am fine, of course, that it is almost over and I will be perfect in the morning.
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